Etincelle
A Naima
Je pèse ma soif, ma grandeur et mon horreur
Noirâtre, qui m’oignent sereinement de rage,
Qui me châtient et m’échoient, de pudeur,
Aux confins des ciels naissant de mirage,
Et de rivages reparus poind une aube de cire,
D’une âme au socle, à force de souffrir, noircie,
Qui mettent à l’épreuve mes nerfs
Qui me purifient fort en catimini.
L’azur me sourit, me nargue d’un sacré chant,
Profond, doux ,mélancolique et hautement impalpable,
Et meurt au fond d’un roc à jamais immobile ;
Toi, seule, adorable Beauté, sereine chanson,
Toi, l’unique songe de mon insupportable vie,
Saurait me bercer de tes souffles et tes regards infinis !
Abou joumana
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